Interview d'Erik San Lazaro dans la Dépêche

Voici des extraits de l'interview qu'a accordé notre directeur régional à la Dépêche du Midi, ses déclarations sont entre guillemets :

"La force d'une entreprise, c'est ses hommes. "

oui,monsieur San Lazaro! Mille fois oui ! Mais si vous en êtes tellement convaincu peut-être faudrait-il leur accorder plus d'autonomie et donc leur témoigner plus de confiance à ces hommes (et ces femmes). Dans les faits, aujourd'hui l'entreprise ne s'appuie plus que sur "Mercure" qui bride les talents et la créativité individuels

Comment pouvez-vous créer des conditions sociales attractives ?

"Par des rémunérations motivantes, l'amélioration des conditions de travail et de la solidarité. Carrefour propose un salaire annuel sur 13,5 mois, complété par de l'intéressement, de la participation aux résultats, une mutuelle avantageuse, la subrogation en cas de maladie, … Les cadres peuvent atteindre jusqu'à 16 mois de salaire, grâce à des primes individuelles. Nous sommes l'enseigne qui rémunère le mieux."



Toutes les rémunérations, à tous les niveaux, ont été tirées vers le bas. C'est sans doute ce que Mr San Lazaro appelle des rémunérations motivantes. Que les cadres qui atteignent 16 mois de salaire lèvent le doigt !!! Ca s'appelle du fantasme ! Carrefour était un modèle de politique sociale. Désolé, Mr San Lazaro, il ne l'est plus...Carrefour ne s'est pas contenté d'aligner ses prix sur la concurrence, il a aussi aligné ses conditions salariales. D'autre part, il faudrait peut-être songer à rémunérer les femmes au même niveau que les hommes, comme la loi vous y oblige. A travail égal, salaire égal !