samedi 31 mai 2008

Relations tendues...

Les relations tendues entre le groupe régional et son franchiseur, reconnues à demi-mot par les deux partenaires depuis plusieurs mois, apparaissent au grand jour. Lors de l’Assemblée générale qui s’est tenue mercredi après-midi, Bertrand de Montesquiou, président de Guyenne et Gascogne, a reconnu publiquement que les termes du contrat de franchise avec Carrefour faisaient l’objet d’un conflit larvé depuis deux ou trois ans.
Le directeur général, Jean Boutsoque, a confirmé l’existence de négociations « cordiales, mais viriles ». En cause : les conditions d’achat. Guyenne & Gascogne estime, en effet, que Carrefour ne lui répercute pas l’ensemble des conditions obtenues et conteste, en outre, le droit du franchiseur d’opérer des prélèvements non prévus dans le contrat. Prélèvement que Carrefour juge légitime pour compenser certains frais généraux auxquels son franchisé ne participerait pas. Le groupe régional cherche en tout cas à renégocier les termes de son contrat. Bernard de Montesquiou a conclu en rappelant que Carrefour n’avait « aucun contrôle implicite sur Guyenne et Gascogne ni d’éventuels droits de préemption. » Dans une note, les analystes rappellent qu’un autre franchisé, Coop Atlantique, poursuit des négociations tendues avec Carrefour, reprochant à ce dernier de ne pas lui avoir restitué la totalité des marges arrières qui lui seraient dues. En fin de journée, ce jeudi 22 mai, Carrefour a publié un communiqué précisant qu'il ne souhiatait pas commenter cette affaire, mais continuait d'entretenir "un dialogue permanent avec Guyenne et Gascogne comme avec l'ensemble de [ses] autres partenaires et affiliés."

On reparle d'immobilier

Le patron de Carrefour Property, Pascal Duhamel, arrivé le 1er avril, livrera début septembre au conseil de surveillance du groupe son plan pour mieux tirer parti des 3,7 millions de mètres carrés de Carrefour en Europe. L'idée est de dégager des surfaces pour les louer au prix fort à des enseignes.
L'immobilier devient une activité rémunératrice à part entière. On le voit avec les agrandissements des galeries marchandes des 3 Leclerc toulousains. Carrefour Portet en prend le chemin avec la réduction de sa surface commerciale.

Carrefour vend du gaz en Belgique...

Pour lire l'article, cliquez sur le titre...

Le gouvernement veut passer en force

Le projet de loi transposant la «position commune sur la représentativité syndicale», qu'a adressé mercredi matin le ministre du Travail aux partenaires sociaux, donne aux entreprises la liberté de négocier tous les éléments du temps de travail, dans la limite de la durée légale de 35 heures par semaine et des maxima européens (10 heures par jour, 12 semaines d'affilée). Or, l'article 17 de la position commune, signée par la CGT, la CFDT, le Medef et la CGPME (la CFE-CGC a refusé d’être signataire), limitait la possibilité de négocier aux «contingents d'heures supplémentaires».
L'avant-projet de loi étend la possibilité de négocier à tous les éléments repos compensateur, forfaits… et, pour être valides, il suffira aux accords d'entreprise d'être signés par des syndicats représentant 30 % des salariés, sans faire l'objet de l'opposition de syndicats représentant une majorité de salariés. L'avant-projet de loi supprime toute autorisation de l'Inspection du travail.
Le gouvernement veut détricoter les 35 heures en donnant une flexibilité accrue aux entreprises, ce qui n'est pas acceptable. Même la présidente du Medef, qui est favorable à l'abandon de la durée légale du travail pour permettre la fixation du temps de travail «entreprise par entreprise», a fait chorus avec les syndicats pour demander «le respect du travail que nous faisons entre partenaires sociaux».

mardi 27 mai 2008

Carrefour en Iran ?

Carrefour veut ouvrir en Iran avant la fin de l’année


L’enseigne devrait être la première à faire entrer la grande distribution dans ce pays. C’est en tout cas ce qu’affirme Anders Möberg, l’ancien patron d’Ahold, aujourd'hui PDG de Majid Al Futtaim, le partenaire de Carrefour pour ses franchises au Moyen-Orient. Ce premier hypermarché devrait s’inscrire dans un vaste complexe immobilier, comprenant un centre commercial et un hôtel.

Ca bouge dans les hautes sphères...

Le lundi 12 mai, le président de Colony Capital Europe, Sébastien Bazin, assistait à la réunion mensuelle du conseil de surveillance de Carrefour qui a intronisé Bernard Arnault nouvel administrateur. Avec trois sièges sur neuf au conseil, Blue Capital, la structure commune entre Colony et Arnault, est plus que jamais l'actionnaire de référence du numéro deux mondial de la distribution depuis le retrait de la famille Halley.
Le fondateur de Colony Capital, l'Américain Tom Barrack, n'a pas fait mystère de sa volonté d'accélérer les opérations «100% de l'argent de Colony aura été investi d'ici l'été», a-t-il lancé il y a quelques semaines. Deux milliards d'euros devront donc être placés essentiellement en Europe et aux Etats-Unis. Avec l'endettement, cela donne une force de frappe soudaine de près de 5 milliards d'euros d'acquisitions, dette comprise. Or, par exemple, monter de 10 à 30% dans le capital de Carrefour représente un nouvel investissement de 6 milliards d'euros, à partager à égalité avec Groupe Arnault...
A Carrefour, ce n'est plus l'immobilier qui fait débat, mais Ed, la branche hard discount, toujours sur le marché malgré les dénégations du management. Un habitué de ce genre de dossiers juge Blue Capital trop gourmand. Et José Luis Duran ne semble pas très enclin à se débarrasser d'une enseigne discount à l'aube d'une guerre des prix dans la distribution.
Aujourd'hui, Amaury de Sèze a remplacé Robert Halley à la présidence du conseil de surveillance de Carrefour, dont il était le vice-président depuis 2006. Quelques semaines auparavant, ce financier de 61 ans avait aussi hérité du poste de vice-président du conseil d'administration de Power Corp., la société d'investissement du milliardaire canadien Paul Desmarais. Du beau et gros business pour cet homme à poigne, qui, après avoir dirigé Volvo France, s'était converti à la finance en devenant une des huiles de Paribas, pour ensuite prendre son indépendance avec PAI Partners. La montée en puissance d'Amaury de Sèze à Power Corp. comme au conseil de Carrefour s'explique sans doute par sa proximité avec l'homme d'affaires belge Albert Frère, le grand ami de Bernard Arnault. Voilà José Luis Duran sous la pression de Blue Capital.

lundi 26 mai 2008

Réunion C.E du 27/05/08 à Portet

Voici la motion que le SNEC de Carrefour Portet présentera lors de la réunion C.E du 27/05/08



MOTION REUNION COMITE ETABLISSEMENT DU 27/05/2008




OBJET : ORGANISATION DU CONTROLE DE GESTION


1/ Les procédures de concertation du calendrier de mise en œuvre n’ont pas été respectées : les salariés CADRES ont été convoqués avant le passage en Comité d’Etablissement MAGASIN.


2/ L’accompagnement social des salariés CADRES des magasins est différent de l’accompagnement des salariés CADRES touchés par le dispositif d’accompagnement des restructurations du siège.

Y aurait-il plusieurs éthiques à CARREFOUR ?

Nous attendons une réponse à cette dernière question




Richard ESPAGNOL

DELEGUE SYNDICAL CFE-CGC Portet sur GARONNE

vendredi 23 mai 2008

Explosion à Carrefour Echirolles

Accident dans le magasin d'Echirolles.

Cliquez sur le titre

jeudi 15 mai 2008

Résultat du sondage de Mai

A la question "Êtes-vous satisfait de votre augmentation de salaire ?", 12 lecteurs ont participé.
- 16 % sont satisfaits ou très satisfaits.
- 84 % sont déçus ou très mécontents

La moyenne des augmentations des cadres semble avoisiner les 2,50 %, comme pour les employés (2,51 %). L'inflation étant de 3 % sur les 12 derniers mois, notre pouvoir d'achat en prend encore un coup.
Il est tout de même intéressant de noter que, du fait de son secteur d'activité, les performances de notre entreprise sont étroitement liées à l'évolution du pouvoir d'achat des ménages. Ne pas vouloir ajuster les salaires au taux d'inflation n'est-ce pas se tirer une balle dans le pied ? Les salariés du groupe ne sont-ils pas sensés être les premiers clients de l'enseigne ?
Bravo donc à nos dirigeants dont la stratégie salariale laisse pantois.
Néanmoins, le salaire de José-Luis Duran a progressé de 60 %. Malheureusement, je doute qu'il s'habille en TEX.

Bernard Arnault au Conseil de surveillance

Les membres de la famille Halley, qui ont mis fin en mars à leur pacte d'actionnaires au sein de Carrefour, ont perdu leur dernier siège au sein de son conseil de surveillance, où Bernard Arnault a fait son entrée, a annoncé mardi le groupe de distribution. Robert Halley, président du conseil, a démissionné et reste président d'honneur, avec une voix consultative, indique le groupe de distribution dans un communiqué. Amaury de Sèze, actuel vice-président, devient président. Par ailleurs, le conseil "a coopté" Bernard Arnault en tant que membre du conseil, "en remplacement de Robert Halley". Blue Capital, détenu à parité par le groupe Arnault et le fonds Colony Capital, est monté ces derniers mois à plus de 10% du capital de Carrefour, et avait réclamé en avril un troisième siège au conseil de surveillance. Blue Capital était déjà représenté au conseil par Sébastien Bazin, responsable des opérations européennes de Colony, et par Nicolas Bazire, directeur général du groupe Arnault.

mardi 13 mai 2008

Les grandes manoeuvres

Sébastien Bazin (Colony Capital) applique une stratégie identique à Accor et à Carrefour, selon un proche des deux dossiers : monter avec son partenaire (Eurazeo pour Accor, Bernard Arnault pour Carrefour) à 30% du capital; espérer que cette position soit «auto-réalisatrice» et contribue donc à faire monter le cours; et faire pression sur le management (José Luis Duran et le directoire) pour accélérer une cession d'actifs attendue (Ticket Restaurant pour Accor, et le hard-discount pour Carrefour).