Les relations tendues entre le groupe régional et son franchiseur, reconnues à demi-mot par les deux partenaires depuis plusieurs mois, apparaissent au grand jour. Lors de l’Assemblée générale qui s’est tenue mercredi après-midi, Bertrand de Montesquiou, président de Guyenne et Gascogne, a reconnu publiquement que les termes du contrat de franchise avec Carrefour faisaient l’objet d’un conflit larvé depuis deux ou trois ans.
Le directeur général, Jean Boutsoque, a confirmé l’existence de négociations « cordiales, mais viriles ». En cause : les conditions d’achat. Guyenne & Gascogne estime, en effet, que Carrefour ne lui répercute pas l’ensemble des conditions obtenues et conteste, en outre, le droit du franchiseur d’opérer des prélèvements non prévus dans le contrat. Prélèvement que Carrefour juge légitime pour compenser certains frais généraux auxquels son franchisé ne participerait pas. Le groupe régional cherche en tout cas à renégocier les termes de son contrat. Bernard de Montesquiou a conclu en rappelant que Carrefour n’avait « aucun contrôle implicite sur Guyenne et Gascogne ni d’éventuels droits de préemption. » Dans une note, les analystes rappellent qu’un autre franchisé, Coop Atlantique, poursuit des négociations tendues avec Carrefour, reprochant à ce dernier de ne pas lui avoir restitué la totalité des marges arrières qui lui seraient dues. En fin de journée, ce jeudi 22 mai, Carrefour a publié un communiqué précisant qu'il ne souhiatait pas commenter cette affaire, mais continuait d'entretenir "un dialogue permanent avec Guyenne et Gascogne comme avec l'ensemble de [ses] autres partenaires et affiliés."
Le directeur général, Jean Boutsoque, a confirmé l’existence de négociations « cordiales, mais viriles ». En cause : les conditions d’achat. Guyenne & Gascogne estime, en effet, que Carrefour ne lui répercute pas l’ensemble des conditions obtenues et conteste, en outre, le droit du franchiseur d’opérer des prélèvements non prévus dans le contrat. Prélèvement que Carrefour juge légitime pour compenser certains frais généraux auxquels son franchisé ne participerait pas. Le groupe régional cherche en tout cas à renégocier les termes de son contrat. Bernard de Montesquiou a conclu en rappelant que Carrefour n’avait « aucun contrôle implicite sur Guyenne et Gascogne ni d’éventuels droits de préemption. » Dans une note, les analystes rappellent qu’un autre franchisé, Coop Atlantique, poursuit des négociations tendues avec Carrefour, reprochant à ce dernier de ne pas lui avoir restitué la totalité des marges arrières qui lui seraient dues. En fin de journée, ce jeudi 22 mai, Carrefour a publié un communiqué précisant qu'il ne souhiatait pas commenter cette affaire, mais continuait d'entretenir "un dialogue permanent avec Guyenne et Gascogne comme avec l'ensemble de [ses] autres partenaires et affiliés."