mercredi 19 novembre 2008

L'espoir fait vivre...

Evincé le 18 Novembre par le conseil d’administration de Carrefour, le sort de José-Luis Duran était en réalité scellé depuis le début de son mandat à la tête de l'exécutif du groupe, fin juillet (voir les précédents articles de Juillet publiés sur le site...il y a rarement de fumée sans feu).
Afin d’assurer la transition avec son successeur, José Luis Duran ne partira toutefois qu’en janvier.
Début août, le Financial Times affirmait déjà qu’un cabinet de chasseur de têtes avait été chargé de lui trouver un successeur, bien que la direction se soit alors empressée de démentir.
Sa promotion de l’été 2008 à la faveur du changement de gouvernance s’apparentait en fait à une rétrogradation. Il n’était même plus invité à la table du conseil, alors qu’il avait été trois ans durant le président du directoire. On savait donc qu’il était condamné. Bernard Arnault et Colony avaient dès le départ pour projet de lui trouver un remplaçant. En l’occurrence, il s’agit de Lars Oloffson, 56 ans, un dirigeant de Nestlé en charge du développement stratégique et du marketing.
Il est plus expérimenté que José Luis Duran, il vient de l’extérieur, c’est-à-dire hors sérail (mais Daniel Bernard l'était aussi), tout en connaissant bien la France puisqu’il a piloté Nestlé France pendant quatre ans et il apporte son regard de fournisseur. Autant d’atouts qui ont convaincu Bernard Arnault et Colony de ne pas le laisser filer. Homme de l’industrie, espèrons que notre futur PDG rassure les équipes de Carrefour qui pouvaient craindre de voir (encore...) arriver un financier bon teint. Peut-être le commerce reprendra-t'il ses droits dans l'entreprise. Peut-être est-ce la fin des "comptables au pouvoir" chez Carrefour. Néanmoins, la prudence reste de mise au regard des objectifs plutôt flous de Blue Capital et si l'on considère aussi que Nestlé n'est pas réputé comme étant une entreprise "sociale". En effet, "chat échaudé craint l'eau froide", donc l'urgence commande de voir, observer et attendre.
Tout changement mérite d'être accueilli par un crédit positif, mais sans jamais signer de chèque en blanc.
Si les actionnaires attendent de meilleurs résultats, les salariés aussi. Mais pas seulement, les conditions de travail et bien sûr les conditions salariales devront être au rendez-vous pour que l'entreprise, notamment en France, retrouve tout son potentiel endormi depuis des années à force de démotivation. Que Carrefour se remette en ordre de marche, nous sommes des milliers à l'espérer. L'espoir fait vivre, dit-on, à condition qu'il ne soit pas déçu.

Lars OLOFSSON

............

Cliquez sur le titre pour lire l'article

.............

Réaction de la bourse

Le changement de direction chez Carrefour n'a pas surpris les investisseurs. Le titre prend 3,52% au lendemain de l'annonce du remplacement de Jose Luis Duran à la direction générale par Lars Olofsson, un transfuge de Nestlé.

samedi 8 novembre 2008

Naissance du site national du SNEC

Le SNEC a désormais son site. Les adhérents ont droit à un accès complet à toutes les informations.

Cliquez sur le titre pour accéder au site. Le lien restera de façon permanente sur le Blog dans la rubrique "Liens utiles"


..........

mardi 4 novembre 2008

• La crise tend les relations entre marques et enseignes

Les négociations des tarifs 2009, sur fond de nouvelle loi, sont rendues délicates par la baisse des ventes.

C'est parti ! Le round annuel de négociations entre les centrales d'achats des enseignes d'hyper et de supermarchés et les industriels de l'agroalimentaire vient de commencer.
Destiné à définir les prix auxquels les distributeurs achèteront leurs produits en 2009, il prend une tournure particulière cette année. D'abord parce que les ventes des produits de marques ont baissé depuis le début de l'année, au profit des marques de distributeurs (MDD). Ensuite, parce que la crise financière risque d'avoir un impact important sur l'activité des grandes surfaces dans les douze prochains mois. Et surtout parce que la loi de modernisation économique (LME) votée cet été modifie les relations entre fournisseurs et distributeurs.
Désormais, avec la LME, chaque enseigne est libre de négocier les prix et les marges arrière éventuelles, puisque celles-ci n'ont pas été supprimées par la loi. En théorie, les plus grosses centrales d'achats pourront obtenir de meilleures conditions. José Luis Duran, le directeur général de Carrefour, a d'ailleurs fait savoir qu'il allait profiter du poids de sa centrale d'achat pour obtenir des tarifs intéressants.
Toutes les enseignes disposent d'un argument massue pour faire plier les industriels. « C'est d'augmenter la place qu'elles accordent à leur MDD, et aux premiers prix dans leurs rayons » , explique Jérôme Bédier, le président de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), qui regroupe les principales enseignes. Bref, les négociations s'annoncent beaucoup plus dures que les années précédentes. Certains industriels préfèrent retarder les pourparlers, le temps d'analyser la stratégie de chaque distributeur. Danone, par exemple, n'a toujours pas envoyé ses propositions tarifaires.
Mais les distributeurs estiment que la baisse des ventes des marques joue en leur faveur. « Cette année, aucun fournisseur n'osera cesser de livrer pour faire pression pendant les négociations, assure un acheteur. Tous ont besoin de volumes. »

lundi 3 novembre 2008

Carrefour, racket en Colombie ?

Cliquez sur le titre pour lire cet article

............

Carrefour sur les traces de LIDL

Selon le quotidien "Le Figaro", le groupe Carrefour mettrait au point dans le plus grand secret une nouvelle gamme de 400 produits à sa propre marque. Sous le nom de code de «value», ces 400 nouvelles références «low-cost» devraient remplacer celles de sa marque distributeur actuelle, considérées comme trop chères face à la concurrence de plus en plus agressive de Lidl.